terminé
budget 2025 : revivez la quatrième journée du débat parlementaire à l’assemblée nationale
L’ESSENTIEL de la journée
Des amendements sur les coûts d’hébergement en Ehpad largement adoptés
Des amendements visant à limiter le crédit d’impôt pour l’emploi d’un salarié à domicile rejetés
C’est au tour du NFP de vouloir retirer un quart de ses amendements
Le groupe ERP à l’Assemblée annonce le retrait d’une centaine d’amendements
Le RN « fait tomber » l’amendement LFI sur l’abrogation de la réforme des retraites
Le Smic augmente de 2 % au 1er novembre
- Les discussions sur les finances locales prennent fin à l’Assemblée nationale
17h30
FIN DU LIVE
C’est la fin de ce live. Merci d’avoir suivi L’Immédiat pour cette nouvelle journée de débats à l’Assemblée nationale. Les discussions autour du budget 2025 se poursuivent demain. Retrouvez l’ensemble de nos articles et contenus politiques sur notre site et nos réseaux sociaux, et prochainement un direct sur Twitch…
17h10
BUDGET "SÉCU" : Les taxes sur le sucre et l’alcool ne passent pas auprès du secteur agroalimentaire
L’Assemblée nationale a validé une taxe sur les bières aromatisées et sucrées et les bières à « fort degré alcoolique », ainsi qu’une taxe liée à la teneur en sucre des produits alimentaires transformés. Le syndicat professionnel Brasseurs de France s’est dit inquiet de “la viabilité économique des acteurs du secteur brassicole”.
🔴🔴🔴 #PLFSS2025 : les députés #DirectAN votent 1Milliard de taxes supplémentaires pour la #filiere #brassicole.
— Brasseurs de France (@BrasseursFrance) October 24, 2024
Ce sont centaines de #brasseries menacées !
Notre communiqué ⤵️ pic.twitter.com/deHsTAU0fD
17h00
Après EPR, le Nouveau Front Populaire compte retirer un quart de ses amendements
Le député LFI Eric Coquerel vient de prendre la parole dans l’hémicycle pour rappeler à l’ordre les élus présents, mettant en garde sur les “2 750 amendements” et les “100 heures de débats” restants. Le président de la commission des finances de l’Assemblée nationale a invité les partis à “faire un effort” en allégeant le nombre de corrections soumises au budget initial du gouvernement. “Le NFP compte baisser de 25 % son nombre d’amendements”, a-t-il annoncé, avant d’appeler les partis à faire “pareil effort”.
16h50
L’e-commerce tremble devant une possible taxe sur les entrepôts
Avant même que le projet soit discuté à l’Assemblée nationale, les professionnels de la vente en ligne ont fait part à l’AFP de leurs inquiétudes concernant une taxe sur les surfaces commerciales. En cas de vote pour, la taxe serait étendue aux entrepôts géants. Dénommée “Tascom”, elle concernerait les surfaces de plus de 10 000 m² et coûterait 35 euros par m², selon la Fédération de l’e-commerce et de la vente à distance (Fevad). Une mesure “qui mettrait en péril nos entreprises, 200 000 emplois […] et le pouvoir d’achat de nos concitoyens”, alerte la Fédération.
16h45
« On est en train de montrer qu’un autre budget est possible », se réjouit Louis Boyard
Dans la salle des Quatre Colonnes, Louis Boyard, le député LFI du Val-de-Marne a insisté sur le projet de budget proposé par son groupe : “On est en train de montrer qu’un autre budget est possible.” Discours recueilli par notre envoyé spécial Laura Laïdi, à retrouver également sur notre page Instagram.
16h40
Un nombre d’amendements raisonnable
Ces dernières années, les votes du budget à l’Assemblée nationale ont été marqués par un nombre record d’amendements déposés. Eric Coquerel, le président LFI de la commission des finances, a anticipé cette situation bloquante. Dans un message aux élus le 10 octobre, l’Insoumis a présenté une grille « purement indicative » définissant un nombre maximum d’amendements à déposer par groupes pour garantir la tenue des débats. Une réussite pour l’élu, au vu du nombre relativement raisonnable d’amendements déposés.
16h35
Insolite : un amendement sur les chats est rejeté par une Assemblée remontée
Scène invraisemblable au Palais-Bourbon. Le député LFI Aymeric Caron a proposé un amendement afin de créer un crédit d’impôt susceptible d’alléger les dépenses des Français qui possèdent des animaux de compagnie. « Il faut qu’on parle des animaux de compagnie, qui coûtent très cher aux Français”, allègue le parlementaire Insoumis en haussant le ton, affirmant qu’un chat « est bon pour la santé mentale”.
Réponse estomaquée du gouvernement, avec le ministre du Budget Laurent Saint-Martin, alertant d’un “coût faramineux ». Ainsi que celle du député EPR Pierre Cazeneuve qui a expliqué préférer “créer des emplois” plutôt que de s’occuper d’animaux de compagnie.
Le prix du discours le plus inattendu revient à l’élu MoDem Erwan Balanant qui, bien qu’aimant ses “deux chats”, a remarqué que son adversaire voulait “supprimer des niches fiscales qui produisent de l’emploi” au nom des coûteux quadrupèdes. Jusqu’à s’emporter : “Vous avez un peu perdu la tête, on a atteint le pompon de la pomponnette”.
16h30
Près de 900 amendements rejetés à la mi-journée
Après deux jours de débats à l’Assemblée nationale, seuls 258 amendements ont été adoptés à 12h30, contre 855 rejetés. Face à la lenteur des débats, David Amiel, député d’Ensemble pour la République, a annoncé le retrait d’une « centaine d’amendements » de son groupe jeudi après-midi.
16h25
David Amiel (EPR) s’inquiète de la longueur des débats
“Au rythme où nous allons, nous ne pourrons pas finir cette première partie du Budget 2025”, a lancé David Amiel, député Ensemble pour la République. Discours recueilli par notre envoyé spécial Laura Laïdi, à retrouver également sur notre page Instagram.
16h15
Plusieurs amendements visant à limiter le crédit d'impôt pour l'emploi d'un salarié à domicile rejetés
Le député de Seine-Saint-Denis intervenait dans le cadre d’amendements visant à limiter le crédit d’impôt pour l’emploi d’un salarié à domicile. Le groupe LFI propose une réduction du plafond de ce crédit d’impôts et une baisse de 50 à 40% pour certaines activités, hors gardes d’enfants, personnes âgées et handicapées.
“On parle du deuxième crédit impôt qui coûte six milliards, et on essaierait de réduire cet avantage pour ceux qui s’en servent pour payer leurs impôts. La moitié de ce crédit d’impôt sert aux 10% les plus favorisés”, soutient Eric Coquerel. “On ne veut pas changer quelque chose qui fonctionne », répond Véronique Louwagie, député de la Droite Républicaine. “Ne le voyez pas comme une niche d’optimisation fiscale. Ce sont 3 millions d’emplois. Vous vous trompez de combat », ajoute Laurent Saint-Martin, chargé du Budget et des Comptes publics.
Les différents amendements pour réduire les crédits d’impôt n’ont pas été adoptés.
15h55
Le parti présidentiel va retirer une “centaine d’amendements”
Le député EPR (Ensemble pour la République) David Amiel a annoncé au Monde et à d’autres médias, en marge de l’hémicycle, que son parti allait retirer “une centaine d’amendements” afin d’accélérer les discussions.
“Il y a deux leçons des derniers jours, la première c’est que trop d’impôts tuent l’impôt et la seconde c’est que trop d’amendements tuent le débat […] Au rythme où nous allons, nous ne pourrons pas finir cette première partie du projet de loi de finance, ce qui serait un échec collectif démocratique”, a-t-il estimé dans la salle des Quatre Colonnes.
Ce matin, le président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, Eric Coquerel (LFI), dénonçait justement sur BFM TV que le gouvernement cherchait à “laisser pourrir les débats”.
15h45
Un amendement “pour sauver des vies” plébiscité par les députés
L’élu Karim Benbrahim (PS) a proposé à la Chambre basse un amendement – adopté – pour fonder un crédit d’impôt qui financera une formation pour les premiers secours. “Une trop faible part de la population est formée à ces gestes qui sauvent”, a alerté le député socialiste. Avis favorable de la part de Charles de Courson, le rapporteur de la commission des finances de l’Assemblée nationale, qui a salué “une bonne idée à un coup tout à fait acceptable”.
15h15
Une série d’amendements sur les coûts d'hébergement en ehpad largement adoptée
Plusieurs députés, dont Christine Pirès Beaune (PS) et Jean-Philippe Tanguy (RN), se sont succédés pour défendre des amendements portant sur des aides fiscales en rapport avec les coûts d’hébergement en Ehpad. “Je suis pour élargir l’aide à tout le monde en transformant les réductions d’impôt en crédits d’impôt”, a clamé la député PS. Les concernés : les séniors qui ne disposent pas d’une retraite suffisante pour payer leur hébergement en maison de retraite.
Si le gouvernement a émis un avis défavorable, le rapporteur Charles de Courson a préféré donner son aval à ce texte tout en rappelant que le coût de cette aide, qui s’élève aujourd’hui à “250 millions d’euros”, atteindra alors les “880 millions” en 2025. Avec 165 voix pour et 25 contre, les amendements ont été largement adoptés, même si tous les parlementaires – y compris le ministre de l’Economie – qui les ont défendus ont appelé à une “réforme profonde” de ce système d’aide.
LES DÉBATS REPRENNENT DANS L'ASSEMBLÉE
Il est 15h00 ! C’est le début de la deuxième partie des discussions à l’Assemblée nationale.
14h20
URGENT
Le RN “fait tomber” l’amendement Insoumis dédié à l’abrogation de la réforme des retraites
Quelques heures seulement après l’adoption de l’amendement en commission des affaires sociales, le Rassemblement national (RN) a “fait tomber l’intégralité de l’article”, a réagi le député LFI Damien Maudet sur X.
“Nous venions d’adopter un amendement pour abroger la réforme des retraites. Le RN a volé à la rescousse des macronistes”, a-t-il déploré.
Nous venions d'adopter un amendement pour abroger la réforme des retraites. Le RN a vole à la rescousse des macronistes et fait tomber l'intégralité de l'article.
— Damien Maudet (@damienmaudt) October 24, 2024
Ils viennent d'empêcher l'abrogation de la réforme des retraites.
Ils sont la meilleure béquille de Macron. https://t.co/KqVCRglKa0
14h15
Le ministre des Transports trouve “légitime” la taxe sur les billets d’avion
Franck Durovray, en déplacement sur l’un des sites d’Airbus près de Toulouse, a confié à l’AFP être favorable à l’imposition des billets d’avion, mesure prévue dans le PLF 2025. Une augmentation qui lui “semble légitime compte tenu du poids de l’aviation dans les émissions de gaz à effet de serre”, rappelant que l’aviation représente “à peu près 3 %” de ces émissions. » Ce projet a “donné lieu à un travail très pointu avec l’ensemble des compagnies aériennes pour que ce soit à la fois supportable” et a permis de “préserver les compagnies et le pavillon français”, a-t-il détaillé.
13h00
Fin de la première séance publique
La séance est suspendue. Les débats reprendront cet après-midi à partir de 15h00.
12h45
URGENT
L’amendement des Insoumis pour abroger la réforme des retraites adopté en commission
Le texte, proposé par La France Insoumise (LFI) et qui vise le retour de l’âge légal de départ à la retraite à 62 ans, a été adopté ce matin en commission des affaires sociales, à 38 voix pour et 19 voix contre.
La veille, la même commission a pourtant rejeté et vidé de sa substance un amendement similaire déposé par le Rassemblement national (RN). Le groupe d’extrême-droite compte malgré tout défendre ce texte durant sa journée de niche parlementaire, le 31 octobre.
Victoire🔥🔥
— Hadrien Clouet (@HadrienClouet) October 24, 2024
Dès qu'on exige un scrutin public (avec les noms), il y a bien une majorité en commission des Affaires sociales pour le retour de l'âge de la retraite à 62 ans !
38 pour, 19 contre. On donne suite le 28 novembre, dans notre niche parlementaire !#DirectAN pic.twitter.com/RVMjt1InNH
Sur X, en réponse à un tweet de l’Insoumis Hadrien Clouet, le député RN Thomas Ménager a rétorqué que “cet amendement n’abroge rien mais n’augmente pas les cotisations contrairement aux autres. C’est déjà ça.” Avant d’ajouter : “Contrairement à vous, nous sommes cohérents.”
12h00
TROIS AMENDEMENTS SUR L’AIDE FISCALE POUR LES PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES EN OUTRE-MER REJETÉS
Ces amendements sur l’éligibilité à l’aide fiscale pour les panneaux photovoltaïques reviennent “chaque année” d’après le député de Nouvelle-Calédonie Nicolas Metzdorf. Le but est de “clarifier l’éligibilité à l’aide fiscale à l’investissement” dans le secteur des panneaux photovoltaïques en Outre-mer, et donc de faire de ces territoires des “leaders dans la transition énergétique nationale”, a estimé le député de Polynésie française Moerani Frébault. Charles de Courson, le rapporteur de la commission des finances, a invoqué des “risques de fraude” pour justifier son avis défavorable. L’Assemblée ne les a finalement pas adoptés.
11h50
Le Smic augmente de 2 % au 1er novembre
Publié dans le Journal officiel de ce jeudi, un décret prévoit la revalorisation du salaire minimum à 11,88 euros l’heure (8,98 euros l’heure à Mayotte), soit une augmentation de 2 %, à partir du 1er novembre prochain. Ce qui équivaut à 1 801,80 euros bruts et 1 426,30 euros nets mensuels. Michel Barnier avait déjà promis cette mesure dans son discours de politique générale. Cest la quatrième fois que le Smic est revalorisé en 22 mois.
11h40
Michel Barnier dévoilera demain le 3e Plan d’adaptation au changement climatique
Le premier ministre se déplace vendredi dans le Rhône, département touché la semaine dernière par de très fortes inondations, et dévoilera à cette occasion le troisième Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC), a annoncé Matignon. Lancé en 2023 par le précédent ministre de la transition écologique, Christophe Béchu, ce plan a pour objectif de “préparer la France aux conséquences du réchauffement climatique” (inondations, érosion des côtes, canicule…).
11h20
Les discussions sur les finances locales viennent de prendre fin à l’Assemblée
En plein débat sur les finances locales, au Palais-Bourbon, le député du Rhône Gabriel Amard (LFI) s’est ému de l’état des “finances de nos communes” qui, d’après lui, “sont aujourd’hui battues par des tempêtes glaciales” et des “vents austéritaires”. Décrivant “un véritable étouffement” dans les communes, l’Insoumis a fustigé l’action des “puissants”. “Le braquage se fait en plein jour”, s’est-il exclamé avant d’ajouter : “Le groupe LFI, ses élus locaux, ses maires […] ne laisseront pas cette entreprise de démolition se poursuivre sans résistance.”
🔴🗣️ « Les finances de nos communes. Ces phares de la démocratie locale sont aujourd'hui battus par une tempête glaciale.
— La France Insoumise #NFP à l'Assemblée (@FiAssemblee) October 24, 2024
Une fois de plus, les vents austéritaires se lèvent.
Nous continuerons à défendre l'autonomie financière et la libre administration des communes, ces lieux… pic.twitter.com/NM95PYwcWg
Stella Dupont, député Maine-et-Loire non inscrite, a pour sa part reproché au gouvernement l’absence de concertation et de dialogue avec les élus locaux. “Alors que la défiance est au plus haut, je souhaite aborder la question de la méthode”, a-t-elle déclaré. Les élus locaux ne sont pas des irresponsables. Ils tiennent bien leurs comptes et ont besoin de visibilité pour gérer leur compte […] Il faut être assis l’un à côté de l’autre et pas l’un en face de l’autre”.
Catherine Vautrin, la ministre du Partenariat avec les territoires et de la Décentralisation de France, a salué l’intervention de la député non-inscrite. “Il faut limiter le flux des normes”, a-t-elle acquiescé en promettant de rencontrer les préfets. La réponse de Laurent Saint-Martin, ministre du Budget, a été plus tranchée : “La seule question qu’on doit se poser sur ce budget 2025, a-t-il commencé, c’est : peut-on ou doit-on aux collectivités territoriales de participer à l’effort de redressement des finances publiques ?” “La copie initiale du gouvernement est perfectible” sur les départements. “Si oui, il faut trouver les meilleures solutions”, a-t-il ajouté en admettant que la “copie originale [du budget 2025] est perfectible.
L’un des objectifs majeurs du budget 2025 est de renflouer les caisses de l’Etat, à l’heure où l’évolution du déficit public inquiète tous les partis. Mais entre hausse d’impôts et baisse des dépenses, les solutions proposées ne sont pas les mêmes et, à l’Assemblée, “socle commun” et oppositions se déchirent. Amelie Rugraff revient sur cette « guerre des taxes ».
10h45
Jean Philippe Tanguy (député RN) : “Ce budget est en contradiction avec les besoins de la France"
Invité sur Sud Radio ce matin, Jean-Philippe Tanguy, député RN de la Somme, a vivement critiqué le budget du gouvernement : “Les besoins de la France étaient le rétablissement des comptes publics et la justice fiscale. On continue avec Michel Barnier à dépenser plus d’argent que le rythme de l’inflation. Les finances publiques continuent à dériver et malgré ça il crée 30 milliards d’impôts sur les classes moyennes et populaires.”
10h40
Le NFP compte retirer des amendements pour voter sur l’abrogation de la réforme des retraites
Eric Coquerel (LFI) a accusé le gouvernement, ce matin sur BFM TV, de vouloir “laisser pourrir les débats”. Selon le président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, “près de la moitié des amendements proviennent des groupes gouvernementaux” et font office de “ralentisseurs” dans les discussions parlementaires.
Le député de Seine-Saint-Denis s’est exprimé au nom du Nouveau Front populaire (NFP) en annonçant vouloir « essayer de retirer des amendements” pour “déjouer cet espèce de piège” et “au moins voter sur l’abrogation de la réforme des retraites”. Les amendements concernés porteraient sur la question de l’ISF [impôt sur la fortune], de l’imposition des multinationales et des collectivités locales.
Budget 2025: Éric Coquerel (LFI) annonce que le NFP va "essayer de retirer des amendements" pour pouvoir "aller jusqu'au vote" pic.twitter.com/AKrV6q4blF
— RMC (@RMCInfo) October 24, 2024
10h25
Bruno Retailleau : “On est au bord du précipice”
Le ministre de l’Intérieur s’est inquiété ce matin, au micro de France Inter, de l’augmentation galopante de la dette publique. “On est au bord du précipice”, a-t-il estimé en faisant référence au verdict de l’agence de notation Moody’s attendu aujourd’hui.
S’il faut, selon l’homme politique de 63 ans, “trouver d’abord des économies”, il a également affirmé que “des mesures de justice fiscale étaient impératives.” Se plaçant du côté d’un gouvernement qui souhaite augmenter les impôts, Bruno Retailleau a appuyé sa démonstration avec une comparaison : « La situation est tellement exceptionnelle, que si demain nous avions une crise financière, ça se passerait comme en Grèce : les plus fragiles trinqueront, les épargnants, les fonctionnaires, les retraités.” Parallèlement, Marc Fesneau, chef de file des députés MoDem, a déclaré dans la matinée qu’il fallait « plus de justice fiscale.”
.@BrunoRetailleau sur les restrictions budgétaires : "Entre juillet et septembre, on a appris que c'était pas 20 milliards qu'il fallait trouver, c'était trois fois plus" #le710Inter pic.twitter.com/ZN7HQt24AL
— France Inter (@franceinter) October 24, 2024
10h15
Agnès Pannier-Runacher craint une perte de confiance des emprunteurs
L’ancienne ministre de la Transition énergétique s’est dit, au micro de Franceinfo ce matin, favorable à la suspension du bouclier énergétique. Une mesure qui a permis “d’amortir l’augmentation de la facture d’électricité des Français, le temps de la crise”.
Un enjeu à 3 milliards d’euros qu’elle a comparé aux 50 milliards d’euros dépensés chaque année par l’Etat pour rembourser les intérêts de sa dette. “Lorsqu’on réduit une recette fiscale de 1 euro, il faut trouver 1 euro ailleurs, a-t-elle détaillé, et à chaque fois qu’on perd la confiance des emprunteurs, on risque de payer un peu plus.”
10h05
Le récap de la NUIT
Défiscalisation des pensions alimentaires, taxes sur le tabac et sur les plus-values… L’Immédiat fait le point sur les derniers événements dans l’élaboration du budget.
- Taxation des revenus sur le capital : si les députés de gauche ont réussi à pérenniser la surtaxe sur les hauts revenus, leur proposition d’alourdir la taxe sur les revenus du capital n’a pas convaincu les membres de l’hémicycle.
- Défiscalisation des pensions alimentaires : mercredi soir, la gauche et le “socle commun” ont adopté cette défiscalisation pour tout parent élevant seul un ou plusieurs enfants. “Une vraie victoire dans notre combat pour la défense des familles monoparentales”, s’est réjoui le député socialiste Philippe Brun.
- Impôts sur le tabac : le prix des cigarettes ne s’élèvera pas à 16 euros. L’amendement, rejeté tard dans la nuit, s’est doublé d’un autre échec pour l’indexation sur l’inflation de la taxation de l’alcool, aujourd’hui plafonnée.
Le récap complet de Bastien Loeuillot est à lire sur notre site :
10h00
Bonjour à toutes et tous,
Bienvenue sur le live politique de l’Immédiat. Aujourd’hui, nous allons suivre la quatrième journée des débats à l’Assemblée autour du vote du budget.
Tout au long de la journée, notre journaliste Elie Pillet suivra pour vous les discussions parlementaires et alimentera ce fil pour vous fournir tous les éléments de compréhension.
17h30
FIN DU LIVE
Merci d’avoir L’Immédiat pendant cette journée à l’Assemblée nationale avec nous. Retrouvez l’ensemble de nos articles et contenus politiques sur notre site et nos réseaux sociaux. On se retrouve demain pour la suite des débats parlementaires.
17h00
INFOGRAPHIE - Quelle est la composition de l’Assemblée nationale ?
Au vu de la composition de l’Assemblée Nationale, fragmentée en trois blocs et sans majorité claire, ce ne sera pas évident de faire voter le budget 2025. Si le gouvernement souhaite voir son projet de loi adopté, il lui faudrait compter sur les voix d’autres groupes, en particulier le Rassemblement National, Les Républicains ou les centristes. Sans ça, jouer la carte du 49.3 serait la seule option.
16h38
urgent
LFI déposera quoi qu’il arrive une motion de censure contre le gouvernement en cas de 49.3
“On ne considère pas ce gouvernement comme légitime pour gouverner la France, ni le programme budgétaire”, déclare David Guiraud. “On déposera une motion de censure comme on l’a déposée dès l’entrée en fonction de ce gouvernement et on le refera sur le budget”, assure le député de La France Insoumise (LFI).
16h35
Le FMI demande plus de détails dans les plans d'économies souhaités par l’exécutif
“Le gouvernement a présenté des idées, des propositions qui vont dans la bonne direction, mais nous attendons plus de clarté sur les mesures qui seront réellement mises en œuvre en France”, a avancé ce mercredi Vitor Gaspar, directeur du département des affaires budgétaires auprès du Fonds monétaire international (FMI) lors d’une conférence de presse. Il faisait notamment référence aux mesures d’économies annoncées par la France dans son projet de budget 2025, qui a pour ambition 60 millions d’euros d’effort budgétaire pour résoudre en partie le déficit public.
16h30
L’ex porte-parole du gouvernement, Prisca Thevenot pense peu probable un 49.3
“En l’état actuel, je ne pense pas voir Michel Barnier déclencher un 49.3”, avance Prisca Thevenot, ex porte-parole du gouvernement, interrogée par Bastien Loeuillot, envoyé spécial à l’Assemblée nationale. “Je n’ai pas l’impression que ce soit la volonté du gouvernement. J’ai plutôt l’impression que les débats vont se poursuivre, vont s’étendre, que le texte va cheminer comme il doit cheminer”, ajoute-t-elle.
16h15
Thomas Ménagé (RN), n’exclut pas de voter une motion de censure si le budget est “néfaste pour les français”
Pas de motion de censure de la part du Rassemblement national, tant que le budget est conforme aux “lignes rouges” fixées par le groupe, soit un budget qui “diminue la pression sur les classes moyennes, les classes populaires, va chercher de l’argent sur les surprofits et les rachats d’action”. C’est ce qu’assure Thomas Ménagé, interrogé par Bastien Loeuillot, notre envoyé spécial. Le député Rassemblement National de la 4e circonscription du Loiret n’exclut pas, dans le cas contraire, le dépôt ou le vote d’une motion de censure d’un autre groupe, y compris LFI. “L’objectif c’est de protéger les français.”, déclare-t-il. “Peu importe qui dépose une motion de censure, on la votera et on fera tomber le gouvernement.”
16h05
Le principe d'impôt universel ciblé pour les Français résidant à l'étranger est rejeté
L’amendement porté par LFI-NFP avait pour ambition la mise en place d’un impôt universel. Il devait s’appliquer aux personnes de nationalité française, résidant dans un pays à la fiscalité 50% inférieure à la France. Il faisait l’objet d’un sous-amendement pour cibler les hauts revenus, supérieurs à 300 000 euros. Cet amendement a été jugé inopérant par le ministre du Budget, qui a pointé le risque « d’entrer dans un autre monde, qui rend infernal le quotidien”.
15h58
“Il n’y a pas de majorité aujourd’hui”, lance David Guiraud en marge des débats parlementaires
David Guiraud pense le 49.3 inévitable. “Il n’y a pas de majorité aujourd’hui”, lance le député de La France Insoumise de la 8e circonscription du Nord, interrogé par notre envoyé spécial Bastien Loeuillot. “Vous avez même au sein de la majorité, des amendements qui ont été déposés pour supprimer la taxation sur les plus hauts revenus”
15h25
Le Fonds monétaire international (FMI) alerte sur un risque de dérapage budgétaire pour la France
Le FMI alerte sur un risque de large dérapage budgétaire de la France, alors que le budget est actuellement en débat à l’Assemblée nationale. Le déficit public, prévu à plus de 6 % cette année, pourrait légèrement redescendre à 5,9 % l’année prochaine, puis atteindre 5,8 % en 2026. Par la suite, il devrait se stabiliser à 5,9 % en 2027, 2028 et 2029, d’après le rapport.
15h20
Annie Genevard promet que “tous les engagements pris auprès des agriculteurs seront tenus dans le budget 2025”
La ministre de l’Agriculture Annie Genevard s’est exprimée dans l’hémicycle : “Les agriculteurs souffrent, nous entendons leur colère, leurs doutes, leurs inquiétudes”, avant d’ajouter que “ tous les engagements pris auprès des agriculteurs l’an dernier sont tenus dans le budget 2025”.
Crise agricole : "Il faut des réponses concrètes, urgentes", affirme @AnnieGenevard.
— LCP (@LCP) October 23, 2024
"Tous les engagements qui ont été pris auprès des agriculteurs l'an dernier sont tenus dans le #Budget2025."#DirectAN #QAG pic.twitter.com/6e2n7rKG6G
15h10
Analyse
Alors que le gouvernement ne souhaitait pas qu’elle dure plus de trois ans, l’Assemblée Nationale a acté mardi soir la pérennisation de la surtaxe sur les grandes fortunes.
Un article de Camille Saceldo Ruiz
14h45
urgent
Laurent Saint-Martin assure qu’il faut “agir pour redresser nos comptes”
Le ministre du Budget s’est exprimé à l’Assemblée nationale à propos du budget de l’Etat. “La réalité de la dépense exige que nous devons agir aujourd’hui pour redresser nos comptes”, notamment par “une baisse de la dépense publique”.
Budget 2025 : "La réalité de la dépense exige que nous devons agir aujourd'hui pour redresser nos comptes" répond @LaurentSMartin, notamment par "une baisse de la dépense publique".#DirectAN #QAG pic.twitter.com/iscVlmhSiQ
— LCP (@LCP) October 23, 2024
14h40
Analyse
Le “budget vert” 2025 a présenté une hausse des dépenses environnementales globales dans son budget, mais met aussi en évidence des limites non négligeables. Si les chiffres sont en hausse, la qualité de ces dépenses et leur impact réel restent à évaluer.
14h30
Début des questions gouvernement : Jean-Didier Berger dénonce la volonté d’une hausse à 60 milliards d'euros d'impôts
“La semaine dernière en commission des finances, LFI et ses alliés ont décidé d’adopter non pas 20, mais 60 milliards d’impôts.”, commence le député de droite républicaine accusateur, “Ils disaient qu’ils allaient taxer les ultra riches et les grosses entreprises. En réalité, ils ont décidé de taxer les français, tous les français. Tout. tout le temps.”, martèle-t-il, avant de formuler sa question au ministre chargé du budget et des comptes publics, Laurent Saint-Martin : “allez vous enfin oser vraiment la baisse de la dépense publique?” “Nous ne laisserons pas faire un matraquage fiscale dans ce texte”, répond quant à lui le ministre.
14h00
Reprise du live
Le Live reprend avec les questions au gouvernement à 14h. Cet après-midi, Laura Laidi et Camille Salcedo-Ruiz alimentent ce direct au fil des débats à l’Assemblée nationale.
13h00
Programme de l'après-midi
Et la suite ? Les débats vont se poursuivre jusqu’à la fin de semaine avec au programme aujourd’hui :
- De 14 à 15h les questions au gouvernement
- La suite des discussions sur le projet de loi finance : plus de 3000 amendements restent en discussion
12h45
Urgent
Fin du Conseil des ministres
Par l’intermédiaire de sa porte parole Maud Bregeon, le gouvernement annonce ne pas recourir pour le moment au 49.3. Michel Barnier souhaite que les débats se poursuivent. Selon la porte-parole, le 49.3 a été évoqué à “titre préventif”.
Budget: le recours au 49.3 est "évoqué à titre préventif" selon Maud Bregeon. La porte-parole du gouvernement assure que le gouvernement "fait le choix de laisser le débat se poursuivre" pic.twitter.com/MXQ6TmwtLP
— BFMTV (@BFMTV) October 23, 2024
12h07
Urgent
"L'un des pires budgets sous la Ve République"
Le texte proposé par le gouvernement est « l’un des pires budgets sous la Vᵉ République », a affirmé Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français, lors de la présentation de son « contre budget ». Il compare Michel Barnier à Don Salluste, personnage cupide du film La Folie des grandeurs (1971), en affirmant que « les pauvres seront très pauvres, et les riches […] très très riches ».
Fabien Roussel sur le budget de Michel Barnier: "les pauvres seront très pauvres, et les riches, très riches" pic.twitter.com/bwOcg8TKii
— BFMTV (@BFMTV) October 23, 2024
11h55
Analyse
Plusieurs points épineux devraient animer l’Assemblée nationale dans les prochains jours.
Nos journalistes Camille Salcedo-Ruiz et Laura Laidi vous éclaire sur les enjeux :
11h30
Vidéo
On en parle, on en débat, on veut faire des économies, limiter les dépenses… Mais au fait, c’est quoi le budget de l’Etat ?
Notre reporter Lou Hupel vous explique tout dans cette vidéo “pour les nuls”
11h00
analyse
Cette semaine, les parlementaires commencent à discuter du budget. Le gouvernement cherche à maximiser les recettes et réduire les dépenses pour réaliser 60 milliards d’économie. Ce sont les recettes qui sont étudiées cette semaine. De quoi se composent-elles ? Les réponses dans cette infographie d’Alexandre Laure :
10h36
Le gouvernement tempère sur l'utilisation du 49.3
Guillaume Kasbarian, ministre de la fonction publique, a lui voulu tempérer les velléités supposées du gouvernement. Sur LCI, il a déclaré “C’est un outil qui peut être sorti à chaque instant, ça ne veut pas dire qu’il va forcément être sorti”
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— L'Immédiat (@limmediat_ifp) October 23, 2024
Guillaume Kasbarian, ministre de la fonction publique, a voulu tempérer les velléités supposées du gouvernement sur LCI 📺https://t.co/BLzlQv6dLc
10h36
"Les Français ont voulu qu'il y ait ce débat"
“Les Français ont voulu qu’il y ait ce débat permanent” a déclaré ce matin Sébastien Chenu sur BFMTV, fustigeant le recours au 49.3 envisagé par le gouvernement.
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“Les Français ont voulu qu’il y ait ce débat permanent”, a déclaré ce matin Sébastien Chenu sur BFM TV, fustigeant le recours au 49.3 envisagé par le gouvernement.https://t.co/hOoSnT0vp2
10h30
La menace du 49.3
L’ombre du 49.3 plane plus que jamais sur les débats du budget. La porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a affirmé ce matin sur France 2 que son utilisation serait discutée en conseil des ministres ce matin. Le Premier ministre Michel Barnier assurait jusque-là que la discussion restait la priorité.
10h20
Les premières réactions
Ce matin, les personnalités politiques n’ont pas manqué de réagir aux rebondissements de la nuit passée.
Eric Coquerel s’est exprimé sur la décision de l’assemblée de pérenniser les taxes sur les hauts revenus sur Public Sénat :
🗣️ Les premières réactions
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Ce matin, les personnalités politiques ont réagi aux rebondissements de la nuit passée.
🔴 Eric Coquerel s’est exprimé sur la décision de l’Assemblée de pérenniser les taxes sur les hauts revenus sur Public Sénat 📺https://t.co/O9WF0h7Ldw
10h02
Le recap de la soirée
Voici la synthèse des événements de la soirée de la veille :
- Pérennisation de la taxe sur les hauts revenus
- Budget de la Sécu : la commission des affaires sociales se prononce contre la baisse d’allégements des charges patronales
- Le sujet du 49.3 sera sur la table du conseil des ministres de ce jour
10h00
Bonjour à toutes et tous,
Bienvenue sur le live politique de l’Immédiat. Aujourd’hui, nous allons suivre les débats à l’Assemblée autour du vote du budget.
Ce matin, Amélie Rugraff et Grégoire Mothe alimentent ce fil pour vous fournir tous les éléments de compréhension.